Mettre en lumière les artisans et commerçants du Chablais – la vision inspirante de LaurentCarré, fondateur de COM’ART Magazine.
Laurent est spécialisé dans la communication digitale depuis 2007 notamment avec la création de sites internet. Dans le Chablais depuis plus de 10 ans, il s’est naturellement tourné vers les entreprises locales pour proposer son service. Parallèlement, il a souhaité aller plus loin dans la mise en avant de ses clients. Il crée COM’ART en 2012, un trimestriel distribué gratuitement aux Chablaisiens.
La naissance d’un repère de communication local
On connait COM’ART aujourd’hui pour ses interviews d’entrepreneurs du Chablais et ses photos valorisantes de chaque secteur d’activité du canton. Mais savez-vous d’où est née l’idée?
Elle vient d’une inspiration tirée de La Flèche d’Or, une salle de concert Parisienne proche de son domicile, qui éditait des flyers pour la programmation de ses concerts. A la fin de ces papiers, les restaurants du XXème arrondissement était répertoriés. Au fur et à mesure, il est devenu exclusivement le répertoire des restaurants du quartier pour ne mettre qu’à la fin la programmation de concerts.
En arrivant à Thonon, Laurent souhaite déployer cette idée pour les commerces et artisans locaux, ce qui vaudra au magazine le nom de COM’ART (COMmerçants et ARTisans).
L’évolution graphique de COM’ART de son premier à son dernier numéro
Entreprendre sur un territoire restreint mais dynamique
Nouveau dans le Chablais, Laurent intègre très vite des associations locales et crée « Génération Thonon », association d’engagement politique et citoyen. Cette volonté de s’implanter était motivée par la perspective dynamique qu’offrait cette région.
Son territoire est le Chablais et uniquement le Chablais qui fourmille de talents. Laurent le comprend assez rapidement et veut y consacrer tout son temps. C’est auprès de ces entrepreneurs qu’il puise sa dynamique.
Il fait chaque jour la rencontre de locaux passionnés, fidèles à leur réseau et entretien de vraies relations de confiance, de proximité. C’est, pour lui, la force des petites entreprises. La possibilité de créer des liens particuliers et d’avancer ensemble à la même échelle, avec les mêmes problématiques.
Les entrepreneurs avant tout
COM’ART, c’est mettre en avant les commerçants, les artisans et plus largement les entrepreneurs. Leurs initiatives, leurs nouveautés, leurs réussites. Et dans tous les domaines d’activités : « Je peux aller interviewer un boucher à 9h, puis un garagiste à 10h et terminer la matinée à faire le portrait d’une naturopathe ».
Ce sont dans nos échanges avec Laurent que je ressens qu’il est l’incarnation même du magazine. Peu enclin à parler de lui, ce qu’il sait faire de mieux c’est parler des entrepreneurs locaux qui lui font confiance. C’est d’ailleurs pour cela que beaucoup connaisse le magazine mais peu savent qui se cache derrière !
Même s’il a commencé seul avec une stagiaire en 2012, il partage la mise en oeuvre de son magazine avec des graphistes, un photographe, des rédacteurs, tous freelances. Si COM’ART était un projet personnel, il est devenu un projet d’équipe.
Le futur du COM’ART
Aujourd’hui le magazine est de plus en plus influant, surtout depuis ces sept dernières années. Laurent nous précise rapidement qu’il n’a pas la prétention de dire qu’il développe le chiffre d’affaires des entreprises. Cependant la réalité est là. Avec environ 20 000 lecteurs, une parution offre une certaine attractivité. Un nouveau support de communication orienté vers la personnalité de l’entrepreneur, de ses services.
C’est avec cette force que le projet perdure. L’évolution du magazine se fera dans le contenu, dans sa mise en page, sans bousculer ce qui existe déjà. Il colle parfaitement à la devise de Thonon « constantia contenta » (Content dans sa constance).
Et puis il y a cette forte volonté de garder un support papier avant tout. Déjà parce qu’il apporte une valeur particulière à l’information sans qu’elle soit noyée dans la masse de contenus numériques. Aussi parce que se déplacer dans les commerces des centres-villes pour l’obtenir fait tout son sens.
Malgré les hausses de prix de 40 à 50% sur la tonne de papier depuis 2019, le COM’ART s’adapte. Ce sont sur les quelques pages gratuites (Les coups de Coeur de Jeanne, Les Arts graphiques de GRKDSGN…) que le sacrifice a été porté pour ne pas avoir d’impact sur le tarif des articles et publicités.
Toujours animé par la volonté d’apporter de la visibilité aux talents locaux, il crée, en équipe, le journal « .télégram », qui donne cette fois la parole aux Chablaisiens de tout horizon.
Et pour ne pas s’arrêter là, nous créons actuellement avec Laurent une nouvelle offre « Reboost » pour la gestion des réseaux sociaux des entreprises du Chablais. Le fruit de notre rencontre, de nos compétences et du besoin de nos clients. Toujours dans cette volonté commune de mettre en avant les entreprises qui nous entourent avec une solution locale, au plus près de leurs besoins.
En bref
Imprégné par l’entrepreneuriat Chablaisiens, Laurent mène COM’ART et son activité de création de sites internet toujours dans l’intérêt des petites entreprises locales. Ses choix sont clairs : être tarifairement accessible, créer des liens de confiance, être présent sur le terrain et faire évoluer ses projets toujours dans l’intérêt de ses clients.
A son échelle, COM’ART offre à l’économie locale un coup de projecteur et une connexion (papier) entre les habitants et les commerces.
Laurent termine notre entretien avec des remerciements à tous les commerçants, mairies, offices de tourisme qui lui prêtent une place dans leur boutique pour y déposer COM’ART. Pour lui « ça vaut tout l’or du monde » !
Laurent Carré
Sites :
https ://www.web-savoie.fr/
https ://www.com-art.fr/
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